Bienvenue sur l'écho du champ de bataille

« L’écho du champ de bataille » a pour ambition de vous proposer à la lecture et à la réflexion des contributions sur des sujets relatifs à la stratégie, à l’art opératif, à la tactique et plus largement sur l’engagement et l’emploi des armées. Ces brèves, illustrations ou encore problématiques vous seront livrées sous le prisme de l’histoire militaire mais aussi sous celui des théâtres d’opérations d’hier, d’aujourd’hui, voire de demain. Des enseignements de grands chefs militaires de toutes les époques aux analyses polémologiques prospectives en passant par la doctrine ou aux équipements des forces françaises et étrangères. Gageons que vous aurez plaisir à lire ces articles ou à contribuer au débat. Bonne lecture…

mardi 28 février 2012

Histoire bataille : Wagram, quand l'artillerie fait la décision.


Pour clore la série d'articles sur l'artillerie, vous trouverez dans votre rubrique "Batailles et enseignements", une fiche sur les combats de Wagram en 1809 où Napoléon rencontra les Autrichiens dans une mêlée dont l'issue  ne sera scellée que par l'emploi massif des feux tirés par les canons français. Ce sera le mot de conclusion quant aux réflexions liées aux appuis feux dans les conflits d'hier et d'aujourd'hui.
J'aborderai et je publierai, dans les jours à venir, des posts et  des  évocations historiques sur le premier conflit mondial, à commencer par la bataille de Verdun qui débuta en février 1916 et qui fut une des confrontations emblématiques de cette guerre entre 1914 et 1918. Bonne lecture...

vendredi 24 février 2012

Artillerie et guerre d’Algérie : atout des appuis feux en contre-rébellion.




Aujourd’hui encore, l’utilisation de l’artillerie sur un théâtre d’opérations est souvent perçue comme l’illustration d’une volonté politique forte et comme un palier important dans l’engagement des moyens militaires pour l’accomplissement de la mission. A ce titre, cette fonction opérationnelle a été déployée de manière plus ou moins significative dans les missions auxquelles la France a participé ces dernières années, de l’ex-Yougoslavie à l’Afghanistan en passant par le Rwanda, le Liban ou le Kosovo. Mais c’est bien sur le sol afghan que l’on a retrouvé l’importance tactique des feux et des savoir-faire de l’artillerie au profit de la manœuvre interarmes et ce, face à un adversaire asymétrique. Pourtant, depuis le début des années 2000, la guerre d’Algérie, maintes fois citée comme référence de la lutte contre-insurrectionnelle, a souvent occulté la place des artilleurs et leurs enseignements tirés des combats contre les combattants du FLN [1].
Aussi, à travers cette évocation historique, nous verrons que l’emploi des appuis feux en contre-rébellion, et en particulier ceux de l’artillerie, fait l’objet de principes et de modes d’action pérennes propres à enrichir la réflexion tactique interarmes de notre temps.
Dès lors, il s’agira de voir que l’artillerie a dû, dans un tel contexte, s’adapter à l’adversaire et à ses missions, repenser son organisation et son emploi auprès des unités de mêlée tout en jouant un rôle majeur dans le renseignement et la coordination de la troisième dimension.

jeudi 23 février 2012

Histoire bataille : nouvel évènement...

Toujours en lien avec la thématique consacrée à l'artillerie, je mets à jour votre rubrique "Mémoire et évènements" avec un lien vers le site de l'exposition du château de Versailles dédiée aux " guerres de Napoléon" qui se déroule du 14 février au 13 mai 2012.
Au travers la présentation de différents tableaux représentant les batailles d'un des plus célèbres artilleurs de l'histoire militaire, vous aurez plaisir à redécouvrir l'emploi des canons tout au long de l'épopée impériale. Bonne visite à ceux qui pourront profiter de l'évènement.

mardi 21 février 2012

Le système MARTHA, la solution interarmées pour la déconfliction du champ de bataille.


Dans la série des articles sur l'artillerie et avant d'aborder, dans un prochain post, le rôle de cette fonction opérationnelle dans un conflit asymétrique (avec l'exemple de la guerre d'Algérie), voici une réflexion sur l'artillerie sol-air dans son rôle primordial de coordination de la troisième dimension. Bonne lecture...
Dans le cadre de leur mission au sein de l’ISAF ou de la FINUL, les unités terrestres françaises déployées en Afghanistan et au Liban bénéficient d’un large panel d’appuis renseignement et feux et ce, dans la préparation, la conduite et l’évaluation des opérations. A ce titre, des actions de drones, d’avions de combat mais aussi d’hélicoptères et de pièces d’artillerie sont mises en œuvre sur courts préavis, voire, parfois, simultanément, dans des espaces de manœuvre très réduits. C’est ce que l’on appelle la déconfliction. Celle-ci regroupe l’ensemble des mesures prises pour éviter tout accident lié à la présence simultanée de plusieurs intervenants au sol et dans la troisième dimension. Elle optimise la sauvegarde des unités amies de tout type par rapport à la mise en œuvre des appuis feux.
Si une coordination fine de ses moyens est déjà effective au travers des équipes de DLOC (détachement de liaison, d’observation et de coordination), la conduite de la déconfliction interarmées n’est pas satisfaisante en l’état et pourrait être complétée par les moyens MARTHA (maillage des radars tactiques pour la lutte contre les hélicoptères et les aéronefs à voilure fixe) mis en œuvre par les artilleurs sol-air de l’armée de Terre.


dimanche 19 février 2012

L’artillerie, un outil clé dans le cadre d’une nouvelle fonction stratégique en gestation : l’intimidation conventionnelle. (2/2)


Voici la seconde et dernière partie de l'article consacré à l'artillerie dans une approche stratégique qui répondra peut-être à vos interrogations quant à mon argumentation, bonne lecture.

Plus largement, dans des engagements de maintien de la paix, voire sur le théâtre national (Vigipirate, protection de sommets politiques ou de commémorations importantes), les forces terrestres, par leurs dispositifs, leurs patrouilles, les moyens déployés (missiles sol-air, drones, blindés) cherchent à intimider l’agresseur potentiel, qu’il soit un manifestant sur un pont du Kosovo, un groupe rebelle sur une ligne démilitarisée en Côte d’Ivoire, des terroristes autour d’une cité ou d’un monument historique normand.
L’artillerie pourrait donc jouer un rôle clef dans un mode d’action formalisé d’intimidation conventionnelle.

L’artillerie, un outil adapté à ce mode d’action particulier.
L’artillerie dispose ou disposera à court terme d’un panel de moyens lui permettant d’agir à longue distance en graduant son action d’intimidation.

vendredi 17 février 2012

L’artillerie, un outil clé dans le cadre d’une nouvelle fonction stratégique en gestation : l’intimidation conventionnelle. (1/2)


Dans le cadre du thème initié cette semaine, voici la première partie de mon article consacré à la prospective de l'emploi des moyens feux de l'artillerie. Bonne lecture.

De nombreux conférenciers militaires, à l’occasion de colloques spécialisés, ont évoqué le travail doctrinal conduit actuellement sur la doctrine d’emploi des forces ainsi que dans le cadre de la prospective opérationnelle. A ce titre, ils ont abordé une réflexion sur une possible évolution des fonctions stratégiques décrites dans le Livre blanc de 2008 avec l’élargissement de la fonction prévention vers une forme possible d’intimidation conventionnelle.
Si on imagine aisément que certains outils existent déjà dans ce champ d’action, comme par exemple les porte-avions, décrits par l’administration militaire américaine comme « un concentré de 100 000 tonnes de diplomatie », il semble nécessaire de réfléchir à la mise en œuvre de ce nouveau concept par l’armée de terre en général et par certaines de ses fonctions d’appui en particulier.
Aussi, apparaît-il impératif d’élargir les modes d’action de l’artillerie, qu’elle soit « feu dans la profondeur » ou « défense sol-air » en dépassant le simple effet dit de semonce pour celui d’une action de feu ciblée, violente, efficace et démonstrative dans la profondeur tactique ou opérative.
Dès lors, nous verrons que si certaines armées utilisent ou ont déjà expérimenté ce type d’action avec des principes éthiques parfois contestables, l’armée de terre française développe cette intimidation conventionnelle de manière empirique mais pourrait, à court terme, s’appuyer sur l’artillerie pour formaliser cette nouvelle approche doctrinale.

mercredi 15 février 2012

Citation et lecture pour initier un nouveau thème...


Après avoir traité des questions relatives aux problématiques soulevées lors du colloque de l'Ecole de guerre, j'ai mis à jour les rubriques "A lire" et "Paroles de chef" de votre blog et ce, afin d'initier une nouvelle série d'articles. Ces derniers seront consacrés à une fonction opérationnelle particulière, à savoir l'artillerie, dans le cadre de son emploi passé et contemporain mais toujours sous le prisme de l'histoire militaire ou de la prospective.
A ce titre, la citation du comte de Guibert permet parfaitement d'introduire la réflexion, en montrant l'importance déjà portée au XVIIIème siècle aux appuis feux dans la manoeuvre de la grande unité. Quant au livre de Bruno Colson, dont nous reparlerons, il m'apparaît être un travail d'historien remarquable pour tenter de synthétiser, de systémiser et de structurer la pensée militaire d'un artilleur célèbre mais surtout d'un commandant en chef de génie, Napoléon Bonaparte. L'auteur réécrit ainsi l'ouvrage de Clausewitz "De la guerre" en illustrant les grands principes et les thèmes majeurs de la tactique grâce aux mémoires, à la correspondance ou aux discours de l'Empereur. Bref, une mine d'or à exploiter, à lire et à annoter. Bonne lecture.

dimanche 12 février 2012

La prise de risque dans la guerre, aujourd’hui : illusion ou réalité ?


Dans ses carnets de campagne, Rommel témoignait déjà en 1940 que "l’expérience prouve que les décisions les plus audacieuses assurent les plus belles promesses de victoire. Mais il y a lieu de bien distinguer l’audace stratégique ou tactique du coup de dés". Il soulignait ainsi une vertu majeure de l’art de la guerre, à savoir la prise de risque, mesurée certes, mais toujours source de liberté d’action pour le chef qui sait l’utiliser.
Pourtant, les sociétés contemporaines semblent se complaire dans le confort rassurant du principe de précaution et les effets, à court terme, du tempo médiatique. De la même façon, le politique cherche à gérer (voire à maîtriser) les risques, interprétés non pas comme des opportunités à saisir mais comme le résultat du hasard, comme des contraintes, des sources d’incertitude dans un monde où la diffusion de l’information et le temps de la décision s’accélèrent.
Dès lors, il apparaît que le soldat en opération, aujourd’hui plus qu’hier, bras armé d’un Etat parfois contraint à des décisions stratégiques timorées, se prive ainsi d’un outil tactique ou opératif propre à affaiblir au combat son ennemi.
Fort de ce constat, nous examinerons tout d’abord comment le risque a été appréhendé dans l’histoire militaire avant d’étudier son application dans le contexte actuel des engagements puis de réfléchir à la meilleure manière de réconcilier ce procédé avec les contraintes politico-militaires contemporaines.

vendredi 10 février 2012

Histoire bataille : exposition temporaire sur la Chine au Louvre.

Dans votre nouvelle rubrique "Mémoire et évènements" de "L'écho du champ de bataille" vous trouverez un lien vers le détail de l'exposition temporaire qui débute le 12 février au musée du Louvre. L’ensemble des estampes exposées représentent les batailles de l’empereur de Chine pendant sa campagne militaire menée de 1755 à 1759 en Asie centrale. Elles nous donnent l'occasion d'étudier la représentation de l'art de la guerre en Extrême-Orient à une époque où l'Europe connâit, pour sa part, la période dite "des guerres en dentelles". Pour ceux qui auront la chance de la voir, vous êtes biensûr les bienvenus pour publier vos commentaires et vos réflexions. 

jeudi 9 février 2012

Votre blog évolue : deux nouvelles rubriques à votre disposition.


J'ai fait évoluer "L'Echo du champ de bataille" pour mettre à votre disposition deux nouvelles rubriques. Tout d'abord, un nuage de mots-clés "Libellés" qui vous permet de rechercher des articles tournés vers vos thématiques ou sujets de prédilection et ce, grâce à un large référencement des posts publiés depuis octobre 2011. Dans un autre registre, une rubrique "Mémoire et évènements"  sera mise à jour régulièrement pour coller davantage à l'actualité et aux débats traitant de l'histoire militaire. En effet, vous y trouverez des références à des commémorations, à des expositions, à des colloques, à des témoignages ou encore à des études concernant l'histoire bataille, les grands chefs militaires, le Souvenir au sens large, ainsi que sur les dernières évolutions de la recherche historiographique.
Cette semaine, nous vous proposons donc une information et un lien "internet" (il suffit de cliquer sur l'image d'illustration) pour vous faire découvrir l'exposition du Grand Palais dédiée aux maquettes militaires de Louis XIV. Bonne lecture.

Source image : ECPAD.

mardi 7 février 2012

La judiciarisation du champ de bataille : les militaires sont-ils protégés ?


Dans le cadre de la série d'articles que j'ai initiée en lien avec les problématiques du dernier colloque de l'Ecole de guerre, et comme je vous en avais fait part, voici un article sur la judiciarisation de la guerre écrit par Nathalie Barraillé. Juriste spécialiste des questions de Défense (droit public/contentieux administratif et protection juridique), elle a accepté de nous livrer ses réflexions sur ce thème à l'actualité brûlante, je la remercie de cette initiative. Plus long que les articles habituels, j'ai pris le parti de le publier en une seule fois par souci de cohérence. Bonne lecture...

Le 30 janvier dernier, la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé l'ordonnance rendue par le juge d'instruction Frédéric Digne, saisi de plaintes avec constitution de partie civile pour mise en danger de la vie d'autrui et non-empêchement de crime, permettant ainsi l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les circonstances de la mort de dix militaires dans l'embuscade d'Uzbeen en Afghanistan et notamment, sur l'existence ou non, de fautes d'imprudence, de maladresse,et de prudence dans la conduite des opérations. d'inattention ou d'un manquement à une obligation de sécurité
Cette décision n'est pas sans relancer le débat sur ce que d'aucuns appellent la "judiciarisation du monde militaire ou la judiciarisation du champ de bataille".
En effet, ces dernières années, force est de constater que le droit et la justice investissent fortement la sphère des affaires militaires. Pour autant, le droit ne doit pas être regardé comme paralysant l'action des armées mais, au contraire, comme un atout essentiel puisqu'il constitue le fondement même des opérations menées par les forces armées en assurant une protection juridique adaptée à tout militaire. L'Etat a l'obligation légale de protéger tout militaire contre les attaques dont il fait l'objet à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou contre les mises en cause de sa responsabilité civile et pénale devant le juge pénal, à raison de faits qui n'ont pas le caractère d'une faute personnelle.
Le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, lors de la cérémonie des vœux aux armées avait même rappelé que "l'esprit de décision des chefs militaires ne doit pas être inhibé par la prise de risque inhérente au métier des armes". "Un soldat qui meurt au combat n'est pas une victime. C'est d'abord un homme et une femme qui va au bout de son engagement".
A l'annonce de l'ouverture de cette enquête judiciaire, le ministre de la défense s'est également inquiété de cette judiciarisation des affaires militaires en précisant que "L'armée est soumise au droit et il est donc normal qu'elle rende compte. Pourtant, on reconnaît depuis toujours que la conduite des opérations est un exercice singulier qui n'est pas dans le droit commun".
Le constat est donc ainsi posé : les militaires, par les missions qui leur sont confiées, sont souvent exposés au risque de voir leur responsabilité civile et pénale engagée du fait des actions menées ou des nombreux dangers auxquels ils sont confrontés. Aussi, cet événement judicaire nous donne-t-il l'occasion d'aborder les inquiétudes des militaires à voir engager leur responsabilité civile et pénale dans l'accomplissement de leur mission. Ce ressenti est d'autant plus marqué par la perception d'une judiciarisation croissante, portée par les médias, l'opinion publique, l'institution judiciaire et les professionnels du droit.

Pourquoi un tel engouement pour le judiciaire ? Doit-on parler de perception, de risque ou de judiciarisation accomplie ?  Quelles en sont les causes ? Le droit deviendrait-il le seul moyen de se faire entendre ? Et face à ce risque, les militaires ont-ils à craindre sur le métier de soldat ou au contraire, sont-ils suffisamment protégés ?

Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre …



dimanche 5 février 2012

Pour continuer le débat sur le sens de la guerre...


Afin de poursuivre la réfléxion sur le sens du mot "guerre" et les nombreuses problématiques initiées par le colloque que je vous commentai déjà, avec quelques références historiques, ces jours derniers (http://lechoduchampdebataille.blogspot.com/2012/01/la-guerre-pourquoi-en-parler-encore.html), "L'écho du champ de bataille" vous  livre ce soir une citation de Sun Tzu sur les qualités du chef et son positionnement vis à vis du politique et de la société à laquelle il appartient. Je vois cela comme un ressort pour s'interroger sur la place des armées dans l'action de l'Etat aujourd'hui, leurs responsabilités ainsi que sur les implications du cadre juridique dans la pratique de la guerre.
Je vous propose également un ouvrage, déjà ancien, "L'histoire de l'armée française" de Pierre Montagnon (aux éditions Pygmalion) qui, en 1997 déjà, s'interrogait sur les évolutions de l'armée française au travers d'une riche perspective historique, jalonnée d'enseignements et du regard offert par le recul du temps. En effet, volontaire royal, grognard de l'Empire, conscrit ou militaire de métier, le soldat français a toujours été le reflet de son époque, a souvent joué un rôle dans la construction de la Nation tout en percevant la conflictualité ou le sens du combat avec un oeil différent.
La semaine qui s'annonce verra donc la publication d'articles sur ce blog, posts traitant des enjeux cités plus haut avec, notamment, la contribution d'une juriste sur la judiciarisation des armées mais aussi un développement de votre serviteur sur la place du risque dans la conduite des opérations. Bonne lecture...

Source image : Alphacom+unblog.fr

jeudi 2 février 2012

Se préparer à la guerre : l'opération Starlite au Vietnam en 1965.


Comme nous l'évoquions dans le post précédent, il est important de parler de la guerre pour adapter au mieux les armées à l'adversaire de demain, à court comme à moyen terme, afin de garder l'initiative. C'est pour quoi, je vous propose dans la rubrique "Batailles et enseignements" une synthèse de l'opération américaine Starlite au Vietnam. En effet, en 1965, les troupes américaines renforcent leur déploiement sur le théâtre vietnamien et commencent à mener des opérations de grande envergure contre le Viêt-Cong. Ils découvrent un nouveau type d'ennemi qui contrôle le milieu, se bat au coeur de la population avec des tactiques irrégulières. Peu préparés à ce type d'actions de contre-rebellion, les Marines vont devoir, à leurs dépens, s'adapter à la menace et à un conflit auquel ils devront participer pendant près de 10 ans.
Aussi, cet exemple souligne-t-il la pertinence d'un débat sur la guerre, ses formes, ses évolutions, ses conséquences, ses contraintes sur l'outil de défense, sur les choix politiques et sur la société. Ces trois piliers de la trinité clausewitzienne doivent donc être en mesure de prendre des risques et de renforcer leurs sources de résilience. Ces deux thèmes feront l'objet d'articles à venir et alimenteront, à n'en pas douter, le débat et des commentaires. Bonne lecture...

Source image: scenic reflections.